En 1989, l’Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer (ORSTOM) basé au Tchad s'est transformé en Centre de recherche appliquée avant de prendre, en 1991 la dénomination du Centre National d'Appui à la Recherche (CNAR) par  l’ordonnance N° 019/PR/91 du 14/12/91. Le CNAR est érigé en Centre National de  Recherche pour le Développement (CNRD) par ordonnance N°012/PR/2015 du 3/09/2015.

 

Le CNRD s’est notamment illustré sur la scène internationale par la découverte du crâne du plus vieil hominidé « Toumaï » et par la tenue en 2011 du premier colloque international sur la paléontologie à N’Djamena.

Sa  renommée a été renforcée par sa contribution aux efforts et à l’aboutissement de la procédure pour l’inscription des sites des lacs d’Ounianga au patrimoine de l’humanité sous l’égide de l’UNESCO.

Il abrite actuellement de précieux trésors dont le crâne de « Toumaï » et plus de 18.000 fossiles des hominidés.

Aujourd’hui, le CNRD a acquis une notoriété internationale et est devenu un véritable centre d’intérêt pour la recherche et la documentation. Cependant, ses infrastructures, vétustes et exigües, n’offrent guère un cadre approprié pour le mandat et les espoirs qui lui sont voulus.

La création de ce centre répond à une préoccupation du Gouvernement tchadien afin de doter le Pays des structures institutionnelles scientifiques et techniques de recherche nécessaires pour un développement durable et autonome.

  Le CNRD est un établissement à caractère scientifique et technique, doté d’une autonomie de gestion et de la personnalité juridique.

Il a pour missions de :

  • De collecter, centraliser et actualiser toute la documentation scientifique et technique sur le Tchad, d’origine nationale ou étrangère et de traiter et faciliter leur circulation dans les milieux concernés. A ce tire, il est le dépôt légal de tous les travaux scientifiques se rapportant au Tchad ;
  • D’animer les milieux technico-scientifique en vue de favoriser les relations entre la recherche, le développement, la formation et les milieux économiques ;
  • D’offrir une structure d’accueil destinée à faciliter les échanges entre les chercheurs nationaux et étrangers et à appuyer leurs recherches communes.